lundi 4 juin 2012

Sondages : Les États-Uniens surestiment grandement le nombre d'homosexuels

Garance Franke-Ruta du magazine The Atlantic observe que « les Américains n'ont aucune idée du nombre d'homosexuels dans la société ».

Alors que, selon le magazine, environ 2 % de la population est homosexuelle :
« En 2002, un quart des personnes interrogées estimait que jusqu'à un quart des Américains étaient homosexuels (mâles ou femelles). En 2011, cette fausse perception n'avait fait qu'augmenter, avec plus d'un tiers des personnes interrogées qui pensaient désormais que plus de 25 pour cent des Américains étaient homosexuels. Les femmes et les jeunes adultes étaient les plus susceptibles de fournir des estimations élevées : ils estimaient la population homosexuelle à près de 30 pour cent de la population totale. Dans l'ensemble, comme le révélait une étude de Gallup, « les adultes aux États-Unis, estiment en moyenne que 25 pour cent des Américains sont homosexuels. » Seuls 4 pour cent de toutes les personnes interrogées en 2011 et environ 8 pour cent des personnes interrogées en 2002 ont deviné correctement que moins de 5 pour cent des Américains se disent homosexuels (femmes ou hommes). »

L'Institut Williams à l'école de droit de l'Université de Californie à Los Angeles, un cercle de réflexion (un « réseau pensant ») homosexuel, a publié une étude en avril 2011 sur la base de ses recherches qui évaluait qu'à peine 1,7 pour cent des Américains entre 18 et 44 s'identifie comme homosexuel, tandis qu'un autre groupe de 1,8 pour cent — principalement des femmes  — s'identifie comme bisexuelles. Une enquête du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies auprès de femmes entre 22 et 44 dans le cadre de laquelle plus de 13.500 personnes ont été interrogées entre 2006 et 2008 a révélé des chiffres très similaires : seul 1 pour cent des femmes s'identifiaient comme des lesbiennes, tandis que 4 pour cent se disaient bisexuelles.

Quant aux raisons de cette surestimation généralisée, les chroniqueurs ont tous leurs petites idées...

Pour Glenn Reynolds cité sur Powerline (peut-être ironique), c'est l'omniprésence des homosexuels à la télévision ou dans les films américains récents.

Pour Mark Steyn, ce serait également lié à l'école :
« À la minuscule et pitoyablement non diverse école primaire rurale de mes enfants, dès la 2e ou 3e année, les plaisantins de la classe sont enclins à se déclarer homosexuels juste pour que leur chère conseillère d'orientation n'ait pas l'impression que tout son travail ait été vain. Mon exemple préféré de la "culture éclipsant la réalité" est ce poignant récit que j'ai déjà cité du "cercle homo-hétéro" de l'école Pembroke dans le Nouveau Hampshire :
Le cercle homo-hétéro, agréé par l'école, a été fondé il y a cinq ans avec un programme ambitieux rempli d'activités excitantes. "On avait prévu plein d’évènements sociaux, comme des ventes de pâtisseries et des lave-autos, mais ils n'ont jamais eu lieu", a expliqué Mme Yackanin, enseignante en sciences sociales qui a servi de première conseillère du cercle homo-hétéro.

D'un manque de ventes de pâtisseries homosexuelles et de lave-autos homosexuels, le cercle homo-hétéro est passé à un manque d'homosexuels. "Les étudiants ont simplement cessé de venir", a déclaré Mme McCrum, la nouvelle enseignante en espagnol qui a repris le flambeau du cercle homo-hétéro au début de cette année scolaire. Telle est la triste réalité homophobe de notre système d'éducation : une association d'élèves homosexuels qui ne manque de rien, sauf d'élèves homosexuels. Selon le journal de l'école Pembroke, Mme Yackanin aurait déclaré "aux hétérosexuels que le cercle homo-hétéro est une ressource pour toute la communauté scolaire". Allez, les gars, qu'est-ce qui cloche avec vous ?
»





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